J’ai laissé là-bas
Dans mon beau pays
J’ai laissé tous mes amis
J’ai voulu partir
Et je suis parti
Une fin d’après-midi
La montagne était si belle
Que j’ai voulu la revoir
Quand revient le soir
J’écoute venir
La chanson du souvenir
J’ai laissé là-bas
Dans mon beau pays
Une fille si jolie
Elle doit languir
Et compter les jours
Et prier pour mon retour
La montagne était si belle
Que je l’avais oubliée
Quand descend le soir
Laisse moi chanter
La chanson pour l’endormir.
Et je reviendrai
Dans mon beau pays,
Pour y chercher mon amie.
Nous nous marierons
Et retournerons
Très souvent parmi les monts.
La montagne était si belle
Que j’ai voulu la revoir.
Quand descend le soir,
Laissez moi chanter
La chanson de notre amour.
C’était un arbre dépassant d’un flanc de la montagne, quelque part entre Annuit et Belleville, dans le Beaufortain, au mois de février dernier, avec et sans l’aimée. Au fond, on distingue l’Aiguille Croche.
Merci aux Troubadours et à leurs chants qui, si longtemps après, résonnent et enchantent. Et merci à Marianne qui a corrigé mes paroles fautives.